Rached Ghannouchi

Rached Ghannouchi
راشد الغنوشي
Illustration.
Portrait de Rached Ghannouchi en 2017.
Fonctions
Président d'Ennahdha
En fonction depuis
(32 ans et 8 mois)
Élection 9-14 juillet 2012
Réélection 20-22 mai 2016
Vice-président Wassila Zoghlami
Ali Larayedh
Noureddine Bhiri
Ajmi Lourimi
Mondher Ounissi
Secrétaire général Hamadi Jebali
Ali Larayedh
Zied Ladhari
Prédécesseur Walid Bennani
Président de l'Assemblée des représentants du peuple

(2 ans et 1 mois)
Élection 13 novembre 2019
Vice-président Samira Chaouachi
Tarek Fetiti
Législature IIe
Prédécesseur Abdelfattah Mourou (intérim)
Mohamed Ennaceur
Successeur Brahim Bouderbala (indirectement)
Député de la première circonscription de Tunis

(2 ans et 1 mois)
Élection 6 octobre 2019
Législature IIe
Groupe politique Ennahdha
Président du Mouvement de la tendance islamique

(2 ans et 9 mois)
Prédécesseur Hamadi Jebali
Successeur Salah Karker
Biographie
Nom de naissance Rached Kheriji
Date de naissance
Lieu de naissance El Hamma (Tunisie)
Nationalité tunisienne
soudanaise (?-après 2019)[1],[2]
Parti politique Ennahdha
Conjoint Fatma Ghannouchi
Enfants Mouadh Ghannouchi
Bara Ghannouchi
Tasnim Ghannouchi
Yusra Ghannouchi
Soumaya Ghannouchi
Intissar Ghannouchi
Entourage Rafik Abdessalem (gendre)
Diplômé de Université Zitouna
Université de Damas
Religion Islam

Rached Ghannouchi
Présidents de l'Assemblée des représentants du peuple

Rached Ghannouchi (arabe : راشد الغنوشي), de son vrai nom Rached Kheriji (راشد الخريجي), né le à El Hamma, est un homme d'État tunisien.

Islamiste et anciennement lié au khomeinisme révolutionnaire[3],[4],[5], il est le chef d'Ennahdha, parti politique tunisien et organisation islamiste proche des Frères musulmans, il vit en exil à Londres du début des années 1990 jusqu'à son retour en Tunisie à la suite de la révolution tunisienne en 2011, événement qui marque la légalisation du parti. En 2019, il est élu président de l'Assemblée des représentants du peuple.

Dans un contexte répressif aggravé[6],[7],[8],[9], il est condamné dans plusieurs affaires et incarcéré en .

  1. Jacques Girardon, « Rached Ghannouchi : "pourquoi je suis islamiste" », L'Express,‎ (ISSN 0014-5270, lire en ligne, consulté le ).
  2. « Soudan : le gouvernement annule plus de 3 500 passeports », sur rfi.fr, (consulté le ).
  3. [PDF] J. Loiselet, « Réunion du Centre pour l'Étude du Monde Arabe Moderne (CENAM) du  : le Mouvement de la tendance islamique en Tunisie » (version du sur Internet Archive) : « L'établissement de la république islamique en Iran sous la conduite de Khomeiny et des ulémas est l'exemple à suivre et la preuve que l'établissement d'une véritable République Islamique est possible ».
  4. Son engagement révolutionnaire est illustré matériellement par l'escalade politico-diplomatique de 1987 faisant suite à la répression du Mouvement de la tendance islamique, parti dont Ghannouchi est le chef, et aboutissant à la rupture par le gouvernement tunisien des relations diplomatiques avec l'Iran, le 26 mars 1987. Ghannouchi est jugé et condamné sous l'accusation principale de « collusion avec un État étranger, tentative de renversement du régime, appel à la sédition et diffamation du chef de l'État » selon Asma Làrif-Béatrix, « Chronique tunisienne », Annuaire de l'Afrique du Nord, t. XXVI,‎ , p. 649-650 (ISSN 0242-7540, lire en ligne, consulté le ).
  5. Idéologiquement, Rached Ghannouchi a produit des articles pro-Khomeini, rassemblés dans le livre Le mouvement de l'Imam Khomeiny et la résurrection de l'Islam, publié en persan par la maison d'édition Etelaat en 1993.
  6. « Tunisie : répression de la liberté des médias », sur ohchr.org, Haut-Commissariat des Nations unies aux droits de l'homme, (consulté le ).
  7. « Tunisie : la dérive autoritaire érode les droits humains », sur hrw.org, Human Rights Watch, (consulté le ).
  8. « En Tunisie, le tournant répressif du régime de Kaïs Saïed », Le Monde,‎ (ISSN 0395-2037, lire en ligne, consulté le ).
  9. « Tunisie : les droits humains en danger deux ans après l’accaparement du pouvoir par le président Kaïs Saïed », sur amnesty.org, Amnesty International, (consulté le ).

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